ART
antidictionnaire
L’ antidictionnaire est un work-in-progress commençé il y a vingt ans par une liste écrite dont chacun des termes pourrait être le nom de cette forme. Contrairement à un dictionnaire qui tente de définir le sens d’un mot, cet antidictionnaire (qui propose aujourd’hui 500 nominations possibles pour une seule forme) est comme une tentative de rendre infinie l’interprétation d’une forme visuelle choisie parmi d’autres. Le choix s’est porté sur elle car elle ne semblait pas avoir de nom courant, comme d’autres formes géométriques telles le cercle , le carré, l’ovale… À cette liste de mot s’est progressivement ajouté une collection d’images , fournies par des amis ou des personnes rencontrées au fil du temps. L’antidictionnaire est constituée actuellement d’une archive d’images et de trois listes : les noms de la forme en français et anglais, accompagnée de la liste des personnes (dreamteam) qui alimentent ces listes ou envoient des images.
dessins
Dans cette galerie un choix de travaux sur papier regroupés en séries : La série « dessins au soleil » (papiers teintés décolorés par une longue exposition au soleil ( 2002 -2005) / « Les récits » (encre de chine sur papier- 70 x 56cm (2011) / « Les dessins antidictionnaire » – technique mixte sur papier 21 x 29,7 cm – (2008 – 2015) / « Tampa série » (pastel sec sur papier 56 x 76) /« Bethany pastels » pastel sec sur papier 56 x 76- 2016) / La série Tamaris (gravures sur bois et monotypes – 128 x 91 cm) – 2015 / « Tampa woodcuts » gravures sur bois – 2016.
in-stu
Dans cette galerie des images de projets extérieurs : Peinture murale dans une chambre du chateau de Kerpaul (projet 777 : Sylvie Ruaulx et Christophe Cuzin) -2010 / Commande publique de 12 vitraux contemporains pour l’Eglise Saint-Maurille à Chalonnes-sur-Loire (Ateliers Duchemin – 2014) / Dessin mural en impression pigmentaire pour la retrospective Franck Bordas au Centre de l’image imprimée à La Louvière, Belgique – 2014 / Peinture murale au FRAC Pays de la Loire, Carquefou – 2008 / Open Sky Museum (projet Eden Morfaux) – Saint Herblain -2013 )
peintures
Toujours jamais pareil. La contrainte de n’utiliser qu’une seule et même forme permet de donner à la couleur une place prépondérante et de traverser plusieurs familles esthétiques de la peinture abstraite.
« La forme devient un objet transitionnel, aux infinies incarnations, sans identité propre, une pure abstraction, une motivation… En résumé ce qu’Hitchcock appelait un MacGuffin. Un MacGuffin visuel, un objet/signe que Pierre Mabille reformule, réactive, renouvelle. Une expérience inédite qui lui permet en toute indépendante d’explorer la forme, la lumière, la couleur et le langage. Dans cette perspective, le mouvement est tout. » (Robert Bonaccorsi, La forme et la couleur en équilibre, 2014)